Symptômes
- Le 20/04/2020
- Dans La maladie Covid-19 (adultes et enfants)
Des symptômes respiratoires aux symptômes cutanés, en passant par les signes digestifs et les troubles neurologiques, dont la perte de l'odorat et la perte du goût
Symptômes et complications neurologiques de l'infection COVID-19
Les AVC (Accidents Vasculaires Cérébraux) dus au SARS-CoV-2 sont vraisemblablement des complications liées à l'exacerbation inflammatoire entrainant des troubles de la coagulation diffus.
" Ces AVC représentent aujourd'hui une part non négligeable des accidents vasculaires hospitalisés dans le service de l'hôpital de Saint-Denis, alors que les autres accidents neuro-vasculaires sont en baisse ".
" Une confusion mentale est aussi fréquemment observée chez les patients qui ne sont pas en réanimation. Il s'agit souvent d'un état de conscience modifiée avec une anosodiaphorie, définie par une indifférence à la maladie. Le patient apparaît notamment indifférent à la dyspnée, même sévère. "
" À côté de cette distorsion de la conscience, on peut constater une vraie confusion, sans cause sous-jacente évidente (…), des troubles de l'orientation temporospatiale et des troubles de l'attention, ainsi qu'une apathie. "
" Les céphalées sont aussi souvent présentes, pas toujours associées au syndrome grippal, puisqu'elles peuvent être isolées et attribuables à la maladie virale. La ponction lombaire, quand elle est effectuée, reste normale et ne contient pas d'ARN viral."
Dr Isabelle Hoppenot
Paru sur eurekasante.fr le 16 avril => https://eurekasante.vidal.fr/actualites/24753-infection-covid-19-les-manifestations-neurologiques-passees-a-la-loupe.html?cid=eml_000859
17 avril 2020
COVID-19 : trois formes se distinguent d'après l'étude des 5 premier cas déclarés début janvier en France
Une étude sur les cinq premiers patients diagnostiqués COVID-19 en France a été publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases. Il s’agit de 3 hommes (31 ans, 48 ans et 80 ans) et 2 femmes (30 ans et 46 ans) qui étaient tous d’origine chinoise, arrivés en France à partir de la Chine tout début 2020 (cas dits "importés").
La charge virale a été déterminée dès l’admission à l’hôpital, grâce à différents échantillons (sécrétions naso-pharyngées donc des voies respiratoires hautes, sang, urines et selles) une fois par jour pendant trois jours puis une fois tous les deux ou trois jours jusqu’à leur sortie de l’hôpital ou la survenue du décès.
Trois « phénotypes » clinico-virologiques » (trois « ensembles de caractères observés » entre les symptômes et la détection du virus) :
- Peu de symptômes (2 femmes) : toux sans fièvre, malgré une forte charge virale nasopharyngée dès le début, aucune co-morbidité, disparition du virus en 9 à 14 jours
- Forme évoluant en 2 phases (2 hommes les plus jeunes, l’un avec antécédent de goutte et l’autre d’hypertension artérielle) : phase initiale rassurante avec fièvre et toux (et conjonctivite pour l’un) et aggravation secondaire avec pneumonie bilatérale (ayant nécessité une prise en charge en unité de soins intensifs) alors que le virus n’était plus détecté dans les sécrétions naso-pharyngées, au 10ème et au 11ème jour
- Symptômes graves d’emblée (homme âgé de 80 ans avec antécédent de cancer) avec fièvre, diarrhée, essoufflement et pneumonie bilatéral, évoluant rapidement vers une défaillance de plusieurs organes, avec une charge virale élevée persistante dans l’ensemble des voies respiratoires et la détection du virus dans le sang, décédé au 14ème jour.
Sauf pour le patient ayant présenté une forme grave d’emblée, la charge virale a diminué progressivement et est devenue négative entre le 9ème et 14ème jour.
Concernant la contagiosité, les deux patientes avec une forme bénigne avaient encore le virus détectable dans les voies respiratoires hautes jusqu’à quelques jours après la résolution complète des symptômes et la charge virale était déjà élevée malgré le diagnostic très précoce. Il y a donc un risque important de transmission dès les tous premiers symptômes, même s’ils sont légers. NB : de l’ARN viral a été détecté dans les selles de ces patientes.
Concernant les formes ayant évolué en 2 phases, l’aggravation est survenue alors que le virus n’était plus détecté dans les voies respiratoires hautes (non recherché alors dans les voies respiratoires basses). Les lésions pulmonaires sembleraient être dans ces 2 cas d’origine inflammatoire (par réponse « excessive » du système immunitaire) et non en lien avec une « diffusion » du virus lui-même par multiplication virale. Concernant le patient décédé d’une forme grave d’emblée, la charge virale est restée élevée, suggérant la capacité du SARS-CoV-2 à échapper à la réponse immunitaire dans cette forme de Covid-19.
L’article en anglais => Clinical and virological data of the first cases of covid 19 in europe a case series
Lescure FX, Bouadma L, Nguyen D et al. Clinical and virological data of the first cases of COVID-19 in Europe: a case series. Lancet Infect Dis. 2020 Mar 27 (sous presse).
Le communiqué de l’INSERM => Inserm les 5 premiers cas en France
10 avril 2020
Symptômes cutanés possibles
Des lésions cutanées pourraient apparaître en cas d'infection au Covid-19
Covid-19 : les dermatologues appellent à la vigilance sur les acrosyndromes * et érythèmes faciaux **
* acrosyndrome = trouble vasomoteur +/- avec aspect de gelures au niveau des extrémités
** érythème facial = rougeur de la peau au niveau du visage
" Une multiplication d’aspects d'engelures observées chez les médecins généralistes et les dermatologues incite ces derniers à mettre en lien ces acrosyndromes douloureux avec l'épidémie de Covid-19."
(...)
" Ainsi, pour le syndicat des dermatologues-vénérologues, il convient, dans le doute, « d’avertir nos confrères et les patients, non pas de la gravité de cette vascularite, mais de la contagiosité potentielle du patient si cet acrosyndrome se révélait un symptôme du Covid-19. » "
(...)
" À ce jour, la littérature internationale ne fait pas état de l’acrosyndrome comme un symptôme du Covid-19. « Deux articles chinois et Taiwanais font état d’urticaire et d’acro-ischémie. Et en Italie, un autre papier, parle d’éruptions généralisées et d’urticaire », signale la Pr Beylot-Barry.
Selon le Pr Jean-Michel Constantin, chef de service de réanimation à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), interrogé par « Le Quotidien », la piste d’un lien entre ces aspects d’engelures et l’état de ses patients est « cohérent avec les troubles de la coagulation que l’on rencontre dans le Covid. » "
Paru dans lequotidiendumedecin.fr le 06 avril
Pour lire le communiqué de presse du Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues (SNDV) publié le 06 avril 2020
=> Communiqué de Presse du Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues (SNDV) 6 avril 2020
07 avril 2020
Covid-19 et lésions cutanées : effectivement possibles mais apparemment non contagieuses
" Comme indiqué précédemment, des signes cutanés ont été récemment rapportés comme possiblement associés au COVID-19. Ceci a amenél a Société Française de Dermatologie à lancer un appel à cas national afin de confirmer ou non cette association ou lien éventuel, en documentant précisément ces cas (recueil du contexte, de l’histoire de la maladie, des signes cliniques et de leur évolution, photos et éventuellement biopsies et exploration virologique des cas soit atypiques cliniquement, soit avec notion de contage ou signes associés). Voici le premier point d’étape à partir des 113 cas rapportés avec une fiche d’information détaillée, principalement par des dermatologues,mais aussi des généralistes. "
" Au total, une manifestation inhabituellement fréquente en cette saison, non associée à une sévérité particulière, et pouvant parfois faire suite à des signes de type infectieux minimes, avec pour les cas explorés une PCR négative, ce qui n’exclut pas une possible infection COVID antérieure, mais ne permet pas non plus à ce stade de l’affirmer. Les études en cours devront le démontrer et le cas échéant préciser le mécanisme physiopathologique. Ces données ne montrent aucun argument en faveur d’une contagiosité potentielle de ces patients, message important pour les patients et leur entourage. "
" À noter que des travaux récemment menés par l'équipe du Pr JOLY à Rouen, actuellement soumis à publication, suggèrent de façon très convaincante sur 33 patients, l'absence de relation entre ces lésions cutanées et l'infection par le COVID-19. "
Communiqué du 16 avril 2020 => COVID-19 ET LÉSIONS CUTANÉESPOINT D’ÉTAPE DE L’ENQUÊTE COVIDSKIN DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE DERMATOLOGIE
17 avril 2020
Ne pas négliger les troubles digestifs
La version pdf en pré-impression d'une étude américaine, " Caractéristiques cliniques des patients COVID-19 souffrant de troubles digestifs symptômes au Hubei, en Chine: une analyse multicentrique et transversale " fait apparaitre que les symptômes digestifs (tels que la diarrhée) sont fréquents chez les patients atteints de Covid-19.
En voici la synthèse
CONNAISSANCES ACTUELLES ✓COVID-19 est actuellement une pandémie qui menace la santé au niveau mondial. ✓La plupart des patients atteints de COVID-19 présentent des symptômes respiratoires typiques. ✓Cependant, l'expérience précoce de l'épidémie à Wuhan, en Chine, a révélé que de nombreuses personnes présentaient des symptômes digestifs. QUOI DE NEUF DANS CETTE ETUDE ✓ Les symptômes digestifs sont courants dans COVID-19 en plus de la fièvre et des symptômes respiratoires et sont signalés chez près de la moitié des patients se présentant à l'hôpital; Dans certains cas des symptômes digestifs surviennent en l'absence de symptômes respiratoires ✓ En se concentrant uniquement sur la diarrhée, 17% des patients COVID19 de cette série ont décrit des selles molles comme 1er symptôme. ✓ Pour les patients COVID-19 présentant des symptômes digestifs le délai avant l'hospitalilsation est plus long que pour les patients sans symptômes digestifs; entraînant un retard de diagnostic car les symptômes respiratoires typiques n'étaient pas initialement prédominants ✓ Les patients COVID-19 présentant des symptômes digestifs ayant davantage de troubles de la coagulation et d'anomalies du bilan hépatique par rapport à ceux sans symptômes digestifs, il est important d'inclure des symptômes comme la diarrhée pour un diagnostic précoce de COVID-19
Bleu : pas de symptômes digestifs, ni respiratoires (17 cas)
Rouge : symptômes digestifs sans symptômes respiratoires (6 cas tous avec de la fièvre, sauf 1)
Vert : symptômes respiratoires sans symptômes digestifs (84 cas)
Violet : symptômes respiratoires et symptômes digestifs (97 cas)
=> https://journals.lww.com/ajg/Documents/COVID_Digestive_Symptoms_AJG_Preproof.pdf?PRID=AJG_PR_031820
Il s'agit d'une version originale en pré-impression (corrigée après avoir été mise en ligne pour la première fois le 18 mars 2020). Dans la version ci-dessus, les auteurs ont rapporté des données collectées entre le 18 janvier et le 5 mars 2020. Certains patients de la cohorte étaient toujours hospitalisés au moment de la présentation initiale. Depuis, les auteurs ont recueilli des données supplémentaires et la version actuelle comporte ces résultats mis à jour.
La conclusion principale est que les symptômes digestifs sont retrouvés dans environ la moitié des cas de COVID-19. (…) les patients présentant des symptômes digestifs ont des symptômes cliniques et des perturbations biologiques plus graves que ceux qui n’ont pas de signes digestifs et ont mis plus de temps avant de consulter. (…)
26 mars 2020
Plaquette " Coronavirus, ce qu'il faut savoir "
=> Coronavirus ce qu'il faut savoir
24 mars 2020
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Que faire en cas de toux et de fièvre ?
=> appeler son médecin traitant en 1ère intention (pas le SAMU-centre 15) ou contacter le service de santé au travail si vous êtes sur votre lieu de travail (cf. nouvelles conditions d'exercice depuis le 1er avril 2020)
Votre médecin organisera soit une consultation téléphonique, soit une télé-consultation par visio-conférence (+/- une consultation complémentaire en présentiel au cabinet médical pour un examen clinique et une auscultation si besoin).
N’appeler directement le SAMU-centre 15 qu’en cas d’apparition de gène respiratoire à type d'essoufflement dans les jours qui suivent l’apparition de la toux et de la fièvre.
Bien évidemment vous pouvez appeler le SAMU-centre 15 pour toute situation médicale urgente telle que les situations d’urgences vitales suivantes (liste non exhaustive): personne inconsciente, personne ayant des difficultés pour respirer même en dehors d’un contexte d’infection (respiration rapide, bruyante s’accompagnant de sueurs, toux, cyanose ou coloration bleutée des lèvres et/ou des doigts), personne qui ne respire plus, quelqu’un qui saigne beaucoup, personne brûlée, personne se plaignant d’une douleur dans la poitrine, personne présentant une paralysie, etc.
21 mars 2020, actualisé le 02 avril 2020
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Test de probabilité d'infection Covid-19 (Plate forme numérique Covid-19)
Plateforme numérique => Maladie-Coronavirus
Test indiquant la potentialité d'une infection Covid-19 ou non en fonction des réponses à des questions ciblées.
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Symptômes de Covid-19 et traitement habituel
Pour vérifier si un médicament pourrait présenter un risque potentiel d’aggraver vos symptômes => https://www.covid19-medicaments.com/
Réservé aux personnes présentant fièvre, fatigue, maux de tête, toux et maux de gorge, courbatures, gêne respiratoire.
→ Il existe des médicaments pouvant aggraver les symptômes
→ Il ne faut pas prendre de nouveaux médicaments par vous-même, uniquement s'ils vous ont été prescrits par un médecin
→ N'arrêtez aucun de vos traitements habituels sans en discuter avec un médecin ou un pharmacien
Perte brutale de l'odorat (anosmie) et/ou du goût (agueusie)
ALERTE ANOSMIE / COVID-19 le 20 MARS 2020
Plusieurs ORL et infectiologues français ont récemment constaté la survenue d’anosmies brutales, souvent associées à une agueusie mais sans obstruction nasale, chez des patients suspects ou confirmés COVID-19.
Compte-tenu de ces données préliminaires, les ORL conseillent:
- Aux personnes présentant de tels symptômes de rester confinées chez elles et de surveiller l’apparition d’autres symptômes évocateurs du COVID-19 (fièvre, toux, dyspnée)
- Aux médecins de ne pas prescrire de corticoïdes par voie générale ou locale devant tout tableau clinique comportant une anosmie ou une dysgueusie aiguës.
" Dans l’état actuel des connaissances, on ne sait pas si les lavages de nez sont à risque de dissémination virale le long des voies aériennes. Il est donc recommandé de ne pas en prescrire dans ce contexte, ce d’autant que ces anosmies/dysgueusies ne sont pas habituellement accompagnées d’une obstruction nasale invalidante. "
Source: https://www.snorl.org/category-acces-libre/alerte-anosmie-covid-19-20-mars-2020/
20 mars 2020
Les consignes de la DGS en cas d'anosmie (perte de l'odorat) sans obstruction nasale
" En présence d'une anosmie sans obstruction nasale et avec une agueusie, le diagnostic de Covid-19 est à considérer comme vraisemblable et ces patients doivent être de facto isolés. "
" Ce tableau clinique semble plutôt caractéristique des formes bénignes. Toutefois il semble aussi assez fréquent dans les formes graves si on recherche le symptôme. "
=> Si vous-même ou un de vos proche présente une perte d'odorat sans obstruction nasale et une perte de goût, veiller à mettre en place des mesures d'isolement
=> Ne pas prendre de corticoïdes (ni inhalés ni par voie orale).
=> Les lavages de nez sont fortement déconseillés (risque de dissémination du virus).
NB: ne pas arrêter brutalement un traitement par corticoïdes ou anti-inflammatoire déjà en cours pour une maladie chronique.
22 mars 2020
" Suite au signalement de quelques cas d’anosmie chez des patients infectés par le SARS‑CoV‑2, Alain Corré, ORL à la Fondation Adolphe de Rothschild et Dominique Salmon, infectiologue à l’Hôtel‑Dieu de Paris ont, dans l’urgence, mis en place une étude pour déterminer si cette anosmie (perte de l'odorat) avait un lien avec le COVID‑19. Leur conclusion : l’anosmie semble bien être un signe pathognomonique d’une infection par le SARS‑CoV‑2."
=> si elle est totale, brutale et sans obstruction nasale
NB: " On dit d'un signe clinique ou d'un symptôme qu'il est pathognomonique (du grec παθογνωμονικό [σύμπτωμα]) lorsqu'il caractérise spécifiquement une maladie unique et permet donc, à lui seul, d'en établir le diagnostic certain lorsqu'il est présent." => https://fr.wikipedia.org/wiki/Pathognomonique
03 avril 2020
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13 mai 2020 => https://www.hopital-foch.com/quelles-sont-les-explications-physiopathologiques-pour-la-survenue-danosmie-et-de-trouble-du-gout/
" Un nouveau symptôme du Covid-19 ? Alors qu'ils retrouvent peu à peu le goût et l'odorat, certains malades du Covid-19 expérimentent des odeurs étranges... On parle de parosmie. Les explications du Pr Stéphane Hans, ORL. "
" Stéphane Hans. On estime qu'il y a deux types d'anosmies entraînées par le SARS-CoV2 : une forme respiratoire (mécanique), une forme neurologique. Dans le premier cas, il se forme un œdème au niveau de la fente olfactive (tout en haut du nez), qui empêche aux odeurs d'être correctement transmises au cerveau. La forme neurologique viendrait paralyser l'odorat plus haut, au niveau du bulbe olfactif et donc du tronc cérébral. Cette seconde forme est généralement plus longue à se remettre. "
" L'explication cellulaire des parosmies n'est pas claire : on évoque une régénération neuronale partiellement incomplète ou aberrante au niveau des cellules périphériques qui captent les molécules odoriférantes. Elles pourraient fonctionner de façon similaire aux acouphènes. Ces derniers sont provoqués par la destruction de cellules neuro-sensorielles au niveau de l'oreille interne. Lorsque l'ouïe fonctionne correctement, chaque cellule capte une fréquence propre. Si une cellule est abîmée sans être complètement anéantie, elle devient sensible à une autre fréquence (que sa fréquence d'origine) et envoie des informations erronées au cerveau. Mais celui-ci l'interprète comme un signal réel, d'où l'apparition d'acouphènes. On pense que les odeurs fantômes pourraient s'expliquer de la même manière, par des cellules olfactives qui ne captent pas correctement les odeurs (ou peut-être qu'une partie du spectre) et qui entraîneraient une confusion dans le cerveau. "
02 novembre 2020 => https://www.topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/covid-odeurs-fantomes-fantosmie-parosmie-639473?amp_js_v=a6&_gsa=1&usqp=mq331AQFKAGwASA=
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RE-EDUCATION OLFACTIVE EN CAS D'ANOSMIE PERSISTANTE
" Ces protocoles sont le fruit d’un travail débuté au début de l’année 2019 avec la collaboration de Hirac Gurden, directeur de recherche en neurosciences au CNRS et basé sur les travaux de recherche de Thomas Hummel (Dresde), une référence mondiale de l’olfaction. "
Association ‘Anosmie.org’ => https://www.anosmie.org/reeducation-olfactive-2/
Pour télécharger le fichier => Anosmie protocole de ré-éducation olfactive (5.62 Mo)
En cas de survenue de toux avec de la fièvre
=> appeler son médecin traitant en 1ère intention (pas le SAMU-centre 15)
Votre médecin organisera soit une consultation téléphonique, soit une télé-consultation par visio-conférence (+/- une consultation complémentaire en présentiel au cabinet médical pour un examen clinique et une auscultation si besoin).
N’appeler directement le SAMU-centre 15 qu’en cas d’apparition de gène respiratoire à type d'essoufflement dans les jours qui suivent l’apparition de la toux et de la fièvre.
Bien évidemment vous pouvez appeler le SAMU-centre 15 pour toute situation médicale urgente telle que les situations d’urgences vitales suivantes (liste non exhaustive): personne inconsciente, personne ayant des difficultés pour respirer même en dehors d’un contexte d’infection (respiration rapide, bruyante s’accompagnant de sueurs, toux, cyanose ou coloration bleutée des lèvres et/ou des doigts), personne qui ne respire plus, quelqu’un qui saigne beaucoup, personne brûlée, personne se plaignant d’une douleur dans la poitrine, personne présentant une paralysie, etc.
21 mars 2020
Ce n'est pas toujours comme un rhume, c'est parfois comme une angine
L’infection Covid-19 (due au virus SARS-CoV-2) n’est pas tout à fait comme un rhume (nez et gorge encombrés) et les 2 signes principaux sont une toux avec de la fièvre.
Elle semble évoluer en 3 paliers:
- sensation de gorge sèche pendant 3-4 jours (voire aucun ressenti particulier), a priori sans douleur ni problème pour avaler comme avec une angine
- irritation de la trachée avec une toux sèche (+/- éternuements), le plus souvent non productive d'emblée (sans crachats) pendant 5-6 jours et fièvre
- infection des poumons (pneumonie) parfois sévère (douleur au thorax), voire critique (détresse respiratoire) pour les personnes les plus fragiles (mais parfois aussi des personnes en bonne santé)
Le coronavirus ne survit a priori pas à la chaleur tant qu’il n’a pas atteint nos voies respiratoires pour s’y installer, y compris à l’intérieur de notre corps (le virus SARS-CoV-2 a été retrouvé dans les selles, a priori non contagieux à ce stade, (*) ce qui n'exclut pas les mesures d'hygiène systématique des toilettes, dont le principe de refermer systématiquement l'abattant avant de tirer la chasse d'eau, de nettoyer régulièrement les surfaces de contact et évidemment de se laver systématiquement les mains).
19 mars 2020
(*) Selon le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) dans l'avis rendu le 5 mars "le SARS-CoV-2 peut être retrouvé dans les liquides biologiques dont les selles. Toutefois, le caractère infectieux du virus détecté dans les selles chez certains cas n'est pas avéré et le risque de transmission fécale n'a pas été documenté".
1ers symptômes " fièvre - toux - douleurs musculaires - ressenti de fatigue " (par ordre de fréquence et d'importance)
* les principaux symptômes du début d'une infection potentielle à Covid-19 sont la fièvre (ou un ressenti de chaleur), la toux, des douleurs musculaires, un ressenti de fatigue (par ordre de fréquence et d'importance).
* la transmissibilité du Covid-19 est supérieure à celle du virus de la grippe saisonnière => transmission "de promiscuité" par inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors des éternuements et des accès de toux de personnes atteintes ou par contact direct avec les mains porteuses de gouttelettes infectieuses. NB: les coronavirus survivent jusqu'à 3H sur une surface sèche et jusqu'à 6 jours en milieu humide, ce qui rend éventuellement possible une transmission "portée par les mains" (manuportée) à partir d'objets et matériels de notre environnement. A noter: le Covid-19 est un nouveau coronavirus face auquel aucun être humain n'est immunisé car personne n'a été en contact avec celui-ci avant le début de la pandémie actuelle. Dans environ 62 % des cas, la transmission est intra-familiale.
* le délai d'incubation (apparition des symptômes après contact avec une personne infectée) serait plutôt de 5 jours en moyenne
* le délai moyen constaté entre les premiers symptômes et une éventuelle aggravation serait d'environ 7 à 9 jours (avec un alors un risque de sur-infection par d'autres micro-organismes, d'où les symptômes respiratoires sévères, voire critiques) - donc être vigilant au début de la 2ème semaine
* les symptômes restent modérés dans 87% des cas, seraient sévères dans 14% des cas (gène respiratoire avec essoufflement) et critiques dans 5% des cas (syndrome de détresse respiratoire, état de choc infectieux, défaillance de plusieurs organes), le risque d'évolution vers un décès serait de 2.3%
* les patients les plus atteints sont ceux qui ont déjà des pathologies chroniques (voir ci-dessous " les patients à risque de forme sévère ")
* des personnes sont porteuses du virus sans le savoir et sans que cela se voit - pas du tout de symptôme ou symptôme(s) banal(s) très peu marqué(s) - mais sont contagieuses, d'où l'importance des "mesures barrières" (dont la limitation des interactions sociales et aussi intra-familiales, les "distances sociales" et la non-promiscuité )
* après une infection à Covid-19, une toux résiduelle irritative peut persister, sans autre symptôme (toux post-virale isolée)
Version du 16 mars 2020
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Coronavirus : repères et point sur les connaissances avec le Pr Matthieu Revest, infectiologue, responsable médical pour les maladies infectieuses émergentes pour le service de maladies infectieuses et réanimation médicale du CHU de Rennes
Entretien actualisé du 13 mars 2020
Diabète et Covid-19
Une information importante à relayer auprès de tous les patients diabétiques
" Il est recommandé à tous les patients diabétiques :
– de disposer des médicaments nécessaires pour 2 semaines, notamment d’insuline (pour ceux qui en dépendent), ainsi que du matériel nécessaire aux injections ;
– et de surveiller plus régulièrement leur glycémie.
Certains signes doivent alerter le patient :
– difficultés à respirer avec toux et fièvre ;
– douleurs persistantes dans la poitrine ;
– difficultés à se concentrer ;
– déséquilibre important du diabète avec présence d’acétone difficile à corriger. "
Se faire accompagner en cette période est particulièrement important pour ces patients. C’est ce que propose l’application CoviDIAB :
– surveiller les signes cliniques d'infection ;
– adapter ses traitements ;
– se former aux bons gestes et aux comportements à adopter en période d'épidémie.
Une information importante à relayer auprès de tous les patients diabétiques…
Alexandra Karsenty, La Revue du Praticien
21 mars 2020
Personnes âgées et Covid-19
Les personnes âgées semblent présenter des formes particulières, qui se manifestent par des troubles digestifs, une confusion, sans fièvre initialement.
Cette symptomatologie atypique de la COVID-19 chez les sujets âgés a été confirmée par le Conseil national professionnel de gériatrie et la Société française de gériatrie et gérontologie qui signalent qu'indépendamment des manifestations respiratoires, il peut y avoir "des signes digestifs, notamment une diarrhée, un état confusionnel ou des chutes, une fébricule avec des variations de température entre hyper et hypothermie".
23 mars 2020