Lettre ouverte d'un anthropologue chercheur

Jacques Pollini, PhD, anthropologue chercheur (https://www.researchgate.net/profile/Jacques-Pollini) s'est exprimé sur les traitements précoces de la Covid-19 et la vaccination anticovid le 13 juillet en tribune libre sur Agora Vox => https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-ouverte-a-mes-amis-et-ma-234318

Lettre ouverte à mes amis et ma famille concernant la vaccination contre la COVID-19, version pdf => 20210713-lettre-ouverte-jacques-pollini-.pdf

" L'élément, ou un des éléments toxiques dans la COVID-19, est la protéine spike, qui attaque les vaisseaux sanguins notamment au niveau du cœur (Avolio et al 2021). Or les vaccins à ARN et à adénovirus, qui dominent le marché, font fabriquer cette protéine par notre organisme. Le principe des vaccins traditionnels, c'est d'injecter des virus atténués, bénins. Or les vaccins COVID-19 font fabriquer par notre organisme une protéine du virus qui est une des causes de sa létalité. Il n'est donc pas surprenant que les effets secondaires et les décès rapportés liés au vaccins COVID soient en beaucoup plus grand nombre que pour tout autre vaccins (Réinfo Santé Suisse 2021). On nous dit que ces effets secondaires et décès ne s'expliquent pas forcément par le vaccin. C'est vrai. Corrélation n'est pas causalité. Quand on vaccine des millions de gens, il y en a forcément qui meurent de toutes sortes de pathologies juste après la vaccination, par coïncidence. Nous ne sommes pas idiots. Nous pouvons comprendre cela. Mais les effets reportés s'accordent avec ce que la science dit à propos des effets de la protéine spike. Celle-ci crée des lésions dans les vaisseaux sanguins qui sont cause de coagulation et de thromboses, expliquant les myocardites et accidents vasculaires cérébraux. Et ces décès et accidents surviennent en grand nombre chez des personnes vaccinées jeunes et en bonne santé. On nous dit également que les ARN restent dans la zone d'injection, dans le muscle deltoïde. Mais sur quels éléments se base-t-on vu que les études sur les vaccins ne comportent pas d'analyses pharmacocinétiques ? En fait, on sait maintenant que les ARN des vaccins, protégés de notre système immunitaire par les nanoparticules lipidiques, passent dans la circulation sanguine et atteignent divers organes. Une étude réalisée au Japon, malheureusement non traduite mais dont les graphiques peuvent être consultés, montre qu'ils s'accumulent dans la moelle et les ovaires des femmes. On en trouve également des traces dans d'autres parties du corps, y compris le cerveau, plus vulnérable car les neurones ne peuvent se régénérer et les lésions provoquées par la protéine spike seront irréversibles. "

" (...) cette toxicité de la protéine spike pourrait n'être que la partie émergée de l'iceberg, car d'autres effets secondaires, déjà considérés comme possibles, pourraient être révélés dans le long terme. Les vaccins contre les coronavirus sont notoirement difficiles à mettre au point et certaines recherches à leur sujet (sur d'autres coronavirus) ont été arrêtées car ils ont provoqué la mort de souris (Tseng et al. 2012). Ils immunisent les souris mais quand celles-ci sont mises en contact avec le virus contre lequel elles ont été vaccinées, elles décèdent alors que les non vaccinées survivent. Ce phénomène mal connu, mais rencontré également dans le cas du vaccin contre la dengue (Normile 2017), est appelé la facilitation de l'infection par les anticorps (Lee et al 2020). Quelles garanties avons nous qu'il ne va pas se produire avec les vaccins COVID ? D'autre part, on a vu que les ARN des vaccins s'accumulent dans les ovaires. Cela est préoccupant car on y on trouve des cellules germinales. Que se passerait-il si le gène de la protéine spike était intégré à notre génome ? On nous dit que c'est impossible. C'est faux. On sait déjà que le gène du virus de la COVID-19 peut s'intégrer au génome humain. C'est déjà arrivé (Zhang et al 2020). Il suffit que la cellule dispose de transcriptase reverse, permettant de rétro-transcrire un ARN en ADN, et d'autres enzymes, qui peuvent etre fournies par des rétrovirus endogènes, permettant d'intégrer cet ADN au génome. Nos gènes comportent des tas de fragments de gènes de virus acquis durant les millions d'années de notre évolution. Les questions pertinentes à poser sont donc : quelle est la fréquence ou probabilité de ces inclusions dans notre génome ? La délivrance des gènes des vaccins dans les cellules par les nanoparticules, qui les protègent de notre système immunitaire, va-t-elle augmenter la fréquence de cet évènement ? On ne connaît pas la réponse. On ne peut qu'observer et mesurer ces effets sur les sujets expérimentaux que sont les vaccinés. "

" Autre point important : les vaccins sélectionnent des variants (Martin et al 2021Van Egeren et al 2021). Une étude récente (Niesen et al 2021) dit que la vaccination de masse diminue au contraire les variants mais elle a déjà été commentée et critiquée par Vanden Bossche (2021), qui argumente que si la vaccination réduit bien la diversité des mutations, elle les oriente dans une direction spécifique, ce qui conduit à l'échappement immunitaire. Cet échappement est logique pour tout biologiste darwiniste. Les vaccins permettent de produire des anticorps contre la protéine spike. Donc si un mutant apparaît, le vaccin lui laisse le champ libre en éliminant tous les virus à protéine spike non mutée. Vu que la protéine spike est un des éléments pathogènes du virus (l'élément pathogène principal ?), ces mutations ne seront pas anodines car des mutants plus ou moins pathogènes apparaîtront. La structure de la protéine spike présente des similarités avec celle de certaines protéines humaines notamment placentaires (Wodarg and Yeadon 2020). Si elle mute d'une manière qui la rapproche encore de la structure de protéines humaines, alors les réponses auto-immunes face à la COVID-19 et ses vaccins pourraient être accentuées. L'immunité naturelle, d'un autre côté, porte sur l'ensemble du virus, sur plusieurs de ses protéines, pas seulement la spike. Elle réduirait donc les risques de prolifération des mutants car si la spike mutait, le virus pourrait toujours être neutralisé par des anticorps se fixant sur d'autres protéines. En outre, selon Vanden Bossche (2020), la vaccination réduirait les chances d'acquérir cette immunité à spectre large, à cause d'une compétition entre les réponses immunitaires innées, qui sont moins spécifiques et mobilisée lors d'un contact naturel avec le virus, et les réponses immunitaires acquises, qui sont plus spécifiques et déclenchées par la vaccination. Noorchasm (2021), cependant, reconnaît l'existence de l'échappement immunitaire mais argumente que la seule manière de l'empêcher serait de vacciner tout le monde très vite afin d'acquérir l'immunité collective avant que les variants apparaissent. "