" COVID-19 : la mortalité reflète-t-elle réellement la circulation du virus ? "

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" La mortalité globale liée à la maladie peut-elle être un reflet fidèle de l’ampleur de l’épidémie dans un pays ? Rien n’est moins sûr, car certains paramètres, comme la diffusion du virus au sein des plus vulnérables, peut significativement changer la donne. "

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" une équipe internationale de chercheurs (dont le CNRS, le CNAM et l’Institut Pasteur) a modélisé les données sur les décès par COVID-19 par âge issues de 45 pays. Ils ont pu observer que le risque relatif de décès par âge était relativement homogène d’un pays à l’autre en ce qui concerne les personnes de moins de 65 ans. (...) entre 30 et 65 ans. Au-dessus de 65 ans, le risque relatif de décès était plus hétérogène entre pays. "

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" Sur le plan international, cette modélisation permet d’estimer que la circulation du virus dans la population a été extrêmement hétérogène, et comprise entre 0,06% pour la Corée du Sud et 62,44% pour le Pérou (données arrêtées au 1er septembre 2020). "

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" In fine, cette étude suggère que le nombre de décès liés au COVID-19 chez les moins de 65 ans pourrait être un indicateur plus fiable pour évaluer les taux d’infection dans les populations que le taux de décès pris globalement. "

 

Extraits d'un article de Caroline Guignot dans la rubrique Actualités Médicales ,paru sur univadis.fr le 16 novembre