Hydroxychloroquine et Covid-19 - Informations antérieures au 22 mai 2020

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La mise au point du Dr Claude Escarguel, microbiologiste, ancien président du Syndicat des praticiens des hôpitaux généraux

" à l'heure d'aujourd'hui, 4 mai 2020, nous possédons, pour nous permettre un « déconfinement total et sécurisé » :

– une disparition de la circulation du virus liée à la fin de l'épidémie prévue par Didier Raoult,

– un arsenal thérapeutique différent suivant les deux stades de l'infection à Covid19 :

a) Dans la phase virale de la maladie (souvent asymptomatique si le cofacteur est absent) par un effet préventif des complications avec la seule azithromycine (disponible pour tous les médecins de ville) sur au moins 10 jours pour éradiquer le complice du virus (le Mycoplasma Pneumoniae) évitant ainsi toute éventuelle amplification de la réplication virale.

b) Dans la phase immunitaire, une molécule efficace l'hyroxychloroquine, telle que la présentait Didier Raoult, mais plus à titre curatif lors de la phase « immunologique » de la maladie : molécule pouvant être associée à ce stade avec d'autres thérapeutiques anti-inflammatoires et anticoagulantes pour éviter les complications liées aux atteintes des endothéliums des différents organes pouvant être touchés par ces complications."

NB: " Le nom* et la publicité des résultats des médecins du grand Est ne peuvent être divulgués car, aussi paradoxal que cela puisse paraître, alors que ces résultats nous permettent « une nouvelle sécurité » dans le traitement, ces derniers ont reçu (par courrier) des menaces du conseil de l'Ordre des médecins et de l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament)."

Paru sur lequotidiendumedecin.fr le 07 mai 2020

=> https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/infectiologie/un-traitement-efficace-contre-covid-19-existe-deux-etudes-vont-clore-la-polemique-raoult-estime-un?xtor=EPR-1-%5BNL_derniere_heure%5D-%5B20200507%5D&utm_content=20200507&utm_campaign=NL_derniereheure&utm_medium=newsletter&utm_source=qdm

 

08 mai 2020

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L'hydroxychloroquine a des effets anti-viraux + des effets anti-inflammatoires, ce qui explique sont efficacité à la fois au début de la contamination et au tout début de la phase inflammatoire (aggravation survenant quelques jours après les 1ers symptômes chez certaines personnes).

Pr Didier RAOULT - le 05 mai 2020

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En Afrique, des médecins alertent quant à des usages inadaptés d'hydroxychloroquine et d'azithromycine

Mise en garde d'un collectif de 13 médecins africains concernant l'utilisation de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine sur le continent africain car cette association médicamenteuse pourrait d'une part augmenter la résistance des agents du paludisme et de la tuberculose à ces traitements, d'autre part l'azithromycine pourrait avoir des interactions médicamenteuses avec un médicament antirétroviral utilisé contre le VIH. 

Scienceetavenir.fr du 08 mai 2020

=> https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-le-point-du-jour-sur-le-covid-19-vendredi-8-mai_144177#xtor=CS3-38[Coronavirus+%3A+le+point+du+jour+sur+le+Covid-19%2C+vendredi+8+mai]-144177 

08 mai 2020

 

Entretien du Pr Didier RAOULT avec Michel Onfray, philosophe et essayiste le 04 mai 2020

Le Pr Didier RAOULT a " inventé " le traitement d'infections bactériennes par l'hydroxychloroquine il y a 25 ans et a traité depuis personnellement 3000 patients dans cette indication anti-infectieuse (dans 2 maladies pour lesquelles il est la référence mondiale depuis 30 ans, dont la fièvre Q) entre 1 et 10 ans. 25 000 personnes onté étées vues à l'IHU de Marseille (plus de 100 000 tests). Aucun autre organisme ou institut en France n'a une base de données équilvalente ni une technicité / réactivité équivalente.

Tester en masse et traiter systématiquement les cas positifs.

Confusion entre le soin et la recherche.

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Site sur le financement par les laboratoires et les conflits d'intéret.

Balance bénéfice/risque et relation médecin/malade.

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Selon les données de la CNAM, l'hydroxychloroquine a été davantage prescrite à Paris qu'à Marseille.

57% des Médecins prescrivent de l'Hydroxychloroquine dans le monde.

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06 mai 2020

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Traitement précoce des patients atteints de COVID-19 avec de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine: une analyse rétrospective de 1061 cas à Marseille, France

" Parmi les 1 411 patients éligibles avec les données disponibles, 350 ont été exclus (...). Pour la présente analyse, un total de 1 061 patients ont été traités au moins 3 jours avec l'association HCQ + AZ à l'IHU, dont 492 hommes (46,4%). L'âge moyen était de 43,6 ans (...). Les conditions sous-jacentes et les symptômes déclarés par les patients (91,7%) sont décrits dans le tableau 2. La majorité (95,0%) des patients avaient un score NEWS faible. Le délai entre l'apparition des symptômes et le premier jour de traitement (jour 0) était de 6,4 jours (...). Un total de 469 patients (65,7%) ont eu un scanner TDM compatible avec une pneumonie, dont 20,5% et 2,2% avec un score moyen et sévère, respectivement. La charge virale moyenne obtenue par PCR sur un écouvillon nasopharyngé au jour 0 était de 26,6 Ct. "

" Notre étude a certaines limites. Parce que les services étaient débordés, les données étaient incomplètes sur certains patients. Les scanners et les taux sériques de médicaments n'étaient pas disponibles pour tous les patients, notamment chez ceux admis en dehors des heures ouvrables."

" En conclusion, sur la base de notre expérience, nous considérons raisonnable de suivre les recommandations faites dans les pays asiatiques pour le contrôle du COVID-19, notamment en Corée et en Chine qui consistent à tester tôt autant de patients que possible et à les traiter avec les médicaments disponibles là où cette stratégie a produit de bien meilleurs résultats que dans les pays où aucune politique active n'a été mise en œuvre en dehors du confinement. En Chine, les médicaments recommandés étaient principalement le HCQ mais également l'interféron α, le lopinavir, le ritonavir et l'umifénovir, en Corée, les médicaments recommandés étaient le lopinavir / ritonavir et la chloroquine. Dans le contexte d'une pandémie avec un virus respiratoire mortel, nous pensons que la détection précoce des cas positifs et un traitement soigneusement contrôlé avec des médicaments sûrs et bien tolérés devraient être généralisés en médecine ambulatoire, c'est-à-dire chez les personnes présentant des symptômes légers avant l'apparition de signes de gravité. Une attention stricte doit être accordée aux contre-indications et aux interactions possibles avec des médicaments concomitants. Enfin, il est nécessaire de réutiliser les médicaments existants et de les évaluer dans des essais contrôlés lorsque cela est possible dans les contraintes d'une pandémie."

Etude parue le 5 mai => https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1477893920302179?via%3Dihub#bib13

 

06 mai 2020

 

L'application d'hydroxychloroquine est associée à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19


Bo Yu, Dao Wen Wang, Chenze Li

" Importance: La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une pandémie sans médicaments spécifiques et à mortalité élevée. Le plus urgent est de trouver des traitements efficaces.

Objectif: Déterminer si l'application d'hydroxychloroquine peut être associée à une diminution du risque de décès chez les patients COVID-19 gravement malades et quel est le mécanisme potentiel.

Conception, environnement et patients: Cette étude rétrospective a inclus les 568 patients COVID-19 gravement malades qui ont été confirmés par des tests de laboratoire de pathogènes malgré un traitement antiviral et avaient un syndrome de détresse respiratoire aiguë sévère (...) entre le 1er février 2020 et le 8 avril 2020. Les 568 patients ont reçu des traitements de base comparables, y compris des médicaments antiviraux et des antibiotiques, et 48 d'entre eux ont également reçu un traitement par hydroxychloroquine (HCQ) par voie orale (200 mg deux fois par jour pendant 7 à 10 jours). Le critère d'évaluation principal est la mortalité des patients, et les niveaux de cytokines inflammatoires ont été comparés entre les traitements à l'hydroxychloroquine et non-hydroxychloroquine (NHCQ). PRINCIPAUX RÉSULTATS ET MESURES: Le décès à l'hôpital et le temps de séjour à l'hôpital (jour) ont été obtenus, le niveau de cytokine inflammatoire (IL-6) a été mesuré et comparé entre les traitements HCQ et NHCQ.

Résultats: L'âge médian de 568 patients gravement malades est de 68 ans, dont 37,0% de femmes. La mortalité est de 18,8% dans le groupe HCQ et de 45,8% dans le groupe NHCQ . La durée d'hospitalisation avant la mort du patient est de 15 jours et 8  jours pour les groupes HCQ et NHCQ, respectivement. Le niveau de cytokine inflammatoire IL-6 a été significativement abaissé de 22,2 pg / mL au début du traitement à 5,2 pg / ml à la fin du traitement dans le Groupe HCQ mais il n'y a pas de changement dans le groupe NHCQ.

CONCLUSIONS ET PERTINENCE: Le traitement par l'hydroxychloroquine est significativement associé à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19 par l'atténuation de la tempête inflammatoire des cytokines. Par conséquent, l'hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies. "

Article en anglais paru le 27 avril 2020 => Hydroxychloroquine application is associated with a decreased mortality in critically ill patients with COVID-19

06 mai 2020

 

Les pays qui utilisent principalement des médicaments antipaludiques comme traitement au COVID-19 voient une dynamique plus lente des décès quotidiens


Maxime Izoulet, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales - CEMI

" COVID-19 (Coronavirus Disease-2019) est un problème de santé publique international avec un taux élevé de cas cliniques sévères. Plusieurs traitements sont actuellement testés dans le monde. Cet article se concentre sur les médicaments antipaludéens tels que la chloroquine ou l'hydroxychloroquine, qui ont été actuellement examinés par une étude systématique comme un bon candidat potentiel et qui ont été signalés comme le traitement le plus utilisé par une récente enquête auprès des médecins. Nous comparons la dynamique des décès quotidiens au COVID-19 dans les pays utilisant des médicaments antipaludiques comme traitement depuis le début de l'épidémie par rapport aux pays qui n'en ont pas, le jour du 3e décès et les 10 jours suivants. Nous montrons que le premier groupe a une dynamique beaucoup plus lente de décès quotidiens que le deuxième groupe. Cette analyse univariée n'est bien sûr qu'un élément de preuve supplémentaire dans le débat concernant l'efficacité des médicaments antipaludiques, et elle est également limitée car les deux groupes ont certainement d'autres différences systémiques dans la façon dont ils ont répondu à la pandémie, de la manière ils signalent des décès ou dans leur population qui expliquent mieux les différences de dynamique (différences systématiques qui peuvent également expliquer leur choix de recourir aux médicaments antipaludiques en premier lieu). Néanmoins, la différence dans la dynamique des décès quotidiens est si frappante que nous pensons que le contexte d'urgence commande de présenter l'analyse univariée avant de se lancer dans une analyse plus approfondie. En fin de compte, ces données pourraient finalement être soit un élément de preuve en faveur des médicaments antipaludiques, soit un tremplin pour mieux comprendre quels autres aspects écologiques jouent un rôle dans la dynamique des décès dus au COVID-19. "

Article en anglais paru le 21 avril 2020 => Countries which Primarily Use Antimalarial Drugs As COVID-19 Treatment See Slower Dynamic of Daily Deaths

 

06 mai 2020

 

TOXICITE DE L’HYDROXYCHLOROQUINE : ENFIN LES DONNEES DE l’ANSM !

" MÉTHODOLOGIE – Des données de pharmacovigilance de l’hydroxychloroquine (2017 à 2019) émanant de l’ANSM ont été transmises au Docteur Martine WONNER, en sa qualité de députée du Bas-Rhin, qui doit faire prévaloir les intérêts publics dont elle a la responsabilité. Le Docteur WONNER a sollicité un expert en pharmacovigilance pour analyser ces données (en précisant l’absence de caractère exhaustif des déclarations d’événements et de la nécessaire prudence attachée à toute étude statistique). "

" Rapportées au volume des prescriptions, ces données de pharmacovigilance n’expliquent pas les restrictions de prescription imposées par la Direction Générale de la Santéet ce en comparaison des données de pharmacovigilance, plus préoccupantes, de certains médicaments en vente libre. Plus de 3.000 médecins touchés par le COVID-19 ont été enregistrés malades sur le site de la CARMF en ce début de semaine. "

Le descriptif sur le site stopcovid19.today => https://stopcovid19.today/2020/04/10/toxicite-de-lhydroxychloroquine-enfin-les-donnees-de-lansm/

Pour télécharger le communiqué de presse du 10 avril 2020 => Covid19 groupe laissons les médecins prescrire cp200410 - hydroxychloroquine ANSM enfin les données de pharmacovigilance

 

06 mai 2020

 

LA CHLOROQUINE DISTRIBUÉE GRATUITEMENT ET DIRECTEMENT DANS LES PHARMACIES EN ITALIE

" tous les patients traités à domicile pour avoir contracté le Covid-19 pourront retirer des médicaments à base d'hydroxychloroquine (plaquenil cpr 200 ou correspondant générique) dans plus de 1.500 pharmacies territoriales du Piémont. "

 

Paru le 24 avril => https://www.lisbob.net/fr/blog-vivre-italie/la-chloroquine-distribue-gratuitement-et-directement-aux-patients-pharmacie-en-italie

Complément d'info au 30 mai: L'Agence Nationale italienne des Médicaments (AIFA) a annulé l'autorisation d’utilisation hors AMM de l'hydroxychloroquine/chloroquine et a mis à jour les recommandations de traitement du COVID-19. Cette décision est basée sur l’analyse des données de l'article du Lancet du 22 mai 2020, de plus en plus contestée car les sources ne sont pas vérifiables.

 

Mécanisme d'action possible de la chloroquine (et de l'hydroxychloroquine)

 

Extraits de " Le traitement pour le Covid-19 sera probablement une combinaison de plusieurs molécules comme dans le cas du VIH "

" il existe différentes "portes d'entrée" pour contrer le virus du Covid-19 : le SARS-CoV-2 est entouré d'une enveloppe et il entre dans la cellule par endocytose (mécanisme de transport de molécules voire de particules virales, bactériennes, etc. vers l'intérieur de la cellule), en formant une petite vésicule. Ensuite, une baisse du pH favorise la fusion de cette enveloppe avec la membrane vésiculaire qui la contient et le virus se libère dans le cytoplasme (la partie de la cellule qui entoure son noyau). C'est l'un des effets supposés que pourrait avoir la chloroquine : empêcher la chute du pH, ce qui éviterait la fusion des membranes et donc l'entrée du virus dans le cytoplasme cellulaire. "  selon Étienne Decroly, chercheur CNRS au laboratoire Architecture et fonction des macromolécules biologiques

" Etienne Decroly rappelle que pour les infections aiguës de ce type, le moment où le traitement est administré est crucial pour l'issue thérapeutique. En effet, un médicament peut avoir une efficacité à un temps T et être inefficace s'il est administré trop tardivement. "

Paru le 15 avril dans businessinsider.fr => https://www.businessinsider.fr/le-traitement-pour-le-covid-19-sera-probablement-une-combinaison-de-plusieurs-molecules-comme-dans-le-cas-du-vih-184321

 

17 avril 2020

 

Le point de vue de du Pr Christian BRECHOT, ancien directeur de l’Inserm puis directeur général de l’Institut Pasteur, actuellement président du Global Virus Network en Floride 

" Comprenez-vous la polémique française sur le traitement à l’hydroxychloroquine donné par le Pr Raoult dans son IHU de Marseille ?


Je connais bien Didier Raoult et je l’estime. Au-delà des effets d’annonce et des controverses, l’hydroxychloroquine est une piste sérieuse, tentée dans de nombreux pays, pour le traitement des infections par Covid-19 au stade précoce de l’infection et, possiblement, à titre prophylactique. Comme tout médicament, elle n’est pas sans risques – cardiovasculaires, notamment – et il aurait été bon d’éviter que les gens, aux Etats-Unis comme en France, se ruent sur les pharmacies… Mais le Pr Raoult a eu raison de bousculer le système car l’urgence est là. Les scientifiques testent tous des traitements utilisés pour d’autres infections où maladies, des molécules comme le remdesivir, le lopinavir, le favipiravir, des antiviraux classiques, certains utilisés contre le VIH. L’hydroxychloroquine, elle, agit sur la cellule infectée ; on peut jouer sur des traitements agissant à la fois sur la cellule infectée et la réponse immunitaire au virus, comme les interférons alpha et bêta. Enfin, on peut cibler non pas le virus mais la réaction immunitaire et inflammatoire qu’il déclenche, celle qui est responsable du syndrome respiratoire aigu et des décès. Dans ce contexte sont proposées des molécules comme des anticorps monoclonaux contre le récepteur IL6, molécules actuellement utilisées pour l’immunothérapie du cancer. Des résultats prometteurs ont été obtenus, les essais sont en cours. Enfin, soulignons l’importance de tester des molécules comme l’hydroxychloroquine ou le nitazoxanide pour la prophylaxie chez des personnes exposées, notamment le personnel soignant, les salariés et pensionnaires des maisons de retraite. "

 

Paru sur  parismatch.com le 16 avril 2020 => https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Pr-Christian-Brechot-le-combat-ne-fait-que-commencer-1681455

 

16 avril 2020

 

Etude d'évaluation de l'hydroxychloroquine d'une part et de l'azitromycine d'autre part en PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition ou Pre-Exposure Prohylaxis en anglais) du Covid-19

Une étude (sur des soignants) a débuté à l'AP-HP pour évaluer si l'hydroxychloroquine seule d'une part et l'azithromycine seule d'autre part, peuvent avoir un effet de prévention vis à vis du Covid-19, en complément des gestes barrières. 

Les soignants seront répartis en 3 groupes: 300 recevront de l'hydroxychloroquine, 300 recevront de l'azithromycine et 300 un placebo, pendant 40 jours. 

Les résultats sont attendus vers fin juin.

Paru le 14 avril 2020 sur sciencesetavenir.fr => https://www.sciencesetavenir.fr/sciences/coronavirus-une-etude-pour-evaluer-l-hydroxychloroquine-en-prevention_143479?refresh=1586864775417

 

14 avril 2020

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" Traitement précoce de 1061 patients COVID-19 avec hydroxychloroquine et azithromycine, Marseille, France "

La 1ère version de l'article de l'équipe de l'IHU de Marseille sur 1061 patients traités entièrement par hydroxychloroquine et azithromycine est  terminée et le résumé en anglais a été mis en ligne sur le site de l'IHU de Marseille (la mortalité est de l’ordre de 0,5% et le taux de guérison est très élevé)

" La combinaison HCQ-AZ, lorsqu'elle est démarrée immédiatement après le diagnostic, est un traitement sûr et efficace pour COVID-19, avec un taux de mortalité de 0,5%, chez les patients âgés. Il évite l'aggravation et élimine la persistance et la contagiosité du virus dans la plupart des cas."

 

Lien avec la page sur le site de l'IHU => https://www.mediterranee-infection.com/pre-prints-ihu/

Le résumé en anglais => Abstract_Raoult_EarlyTrtCovid19_09042020_vD1v

Le tableau en anglais qui résume l’ensemble des données => Table final website ihu 09 04 2020

Le résumé en français => Abstract raoult earlytrtcovid19 09042020 vd1v en français 1

 

09 avril 2020

 

L'association des 2 produits  (Hydoxychloroquine + Azithromycine) nécessite une surveillance médicale avec en particulier le dosage du taux de potassium dans le sang et la réalisation d'un électrocardiogramme.

Une centaine de cas d’effets indésirables ont été déclarés en lien avec des médicaments utilisés chez des patients infectés par le COVID-19 (82 cas graves de COVID-19, dont 4 décès). La majorité de ces effets indésirables déclarés se répartissent par moitié entre lopinavir-ritonavir et hydroxychoroquine. Les effets indésirables correspondent à ceux déjà connus décrits dans la littérature, dans les notices et dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) à savoir principalement toxicité hépatique, toxicité rénale, atteintes rétiniennes et troubles cardio-vasculaires.

53 cas d’effets indésirables cardiaques ont été dont 43 avec l’hydroxychloroquine, seule ou en association (notamment avec l’azithromycine) : 1,32% d'arrêt cardiaque, 18,86 % d'anomalie du rythme cardiaque (avec ou sans syncope) et des troubles de la conduction intra-cardiaque (allongement de l'intervalle QT) ayant disparu à l'arrêt du traitement.

La quasi-totalité des déclarations provient des établissements de santé et concerne donc de patients en phase avancée et grave de Covid-19 et âgés de plus de 75 ans (seule indication retenue,  la prescription de ces traitements pour traiter le COVID-19 n’étant pas autorisée en ville). 

Source ANSM du 10 avril 2020 => Médicaments utilisés chez les patients atteints du COVID-19 : une surveillance renforcée des effets indésirables - Point d'information. 10/04/2020.

 

POUR INFORMATION, LES DIFFERENTES FICHES ET NOTICES

Fiches Vidal Famille 

Hydoxychloroquine (Plaquenil ®) => https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-jplaqu01-PLAQUENIL.html

NB: en 2011, le Dr Gilles Pialoux (Chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon et rédacteur en chef de Vih.org et de Swaps) écrivait au sujet du traitement de l'inflammation chronique des patients VIH : " l’hydroxichloroquine (HCQ) qui est un vieux médicament antipaludéen de la première heure dont les priorités anti-inflammatoires ont été depuis utilisées largement dans certaines maladies auto-immune comme le lupus, la polyarthrite rhumatoïde, le Syndrome de Sjogren… Qui plus est cette vieille « molécule » aurait aussi des priorités antivirales démontré in vitro sont à plusieurs modèles viraux comme celui des influenza et des adénovirus. "

Article De la théorie de l’inflammation à de nouvelles stratégies thérapeutiques​ => https://vih.org/20110718/de-la-theorie-de-linflammation-a-de-nouvelles-strategies-therapeutiques/

Une publication en libre accès datée de 2011, Azithromycin plus chloroquine: combination therapy for protection against malaria and sexually transmitted infections in pregnancy, de la revue Expert Opinion on Drug Metabolism & Toxicology conclut que la combinaison azithromycine-chloroquine peut être en toute sécurité administrée à tout moment pendant la grossesse.

Source Wikipedia le 25 avril 2020 =>  https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydroxychloroquine#cite_note-EODMT-37 

(article original => https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3170143/)

Azithromycine (Zithromax ®) => https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-ozitro01-ZITHROMAX.html 

 

Notices (base de données publiques des médicaments)

" Comme tous les médicaments, chaque médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. "

Plaquenil ® => http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=67767535&typedoc=N

Zithromax ® => http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=65740799&typedoc=N

Pour info, celle du paracétamol, conseillé officiellement en traitement symptomatique du Covid-19 en cas de fièvre (NB: la fièvre n'est à contrôler que dans certaine ssituations => La fièvre a-t-elle une utilité, Doliprane ® => http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=69309629&typedoc=N

 

Fiche patient de l'ANSM " Médicament Plaquenil (hydroxychloroquine) dans le traitement de la maladie COVID-19 à l’hôpital à titre exceptionnel "

" Signalez, vous ou votre entourage, à l’équipe qui vous prend en charge vos antécédents médicaux et en particulier en cas de maladies de la rétine ; si vous avez un allongement de l’intervalle QT (anomalie cardiaque visible à l’électrocardiogramme/ECG) depuis votre naissance ou récemment détecté ; si vous êtes atteint de porphyrie (maladie du sang), de psoriasis (maladie de la peau) ; si vous avez une maladie grave du foie ou des reins ou si vous (ou un membre de votre famille) êtes atteint d’un déficit en Glucose6-Phosphate Déshydrogénase ou G6PD (maladie héréditaire des globules rouges). 

Par ailleurs, signalez, vous ou votre entourage, à l’équipe médicale, les médicaments que vous prenez habituellement car plusieurs médicaments ne doivent jamais être pris en association avec l’hydroxychloroquine (citalopram, escitalopram, hydroxyzine, dompéridone, pipéraquine), et d’autres sont déconseillés ou à utiliser avec prudence (la liste complète est disponible dans la notice du médicament). L’hydroxychloroquine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf si votre médecin le juge nécessaire. A noter que par mesure de précaution, il est recommandé pour les hommes ou les femmes en âge d’avoir des enfants, d’utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu’à 8 mois après l’arrêt du traitement. De plus, ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement. "

=> 20200330 fiche patient plaquenil vdef 1

 

Fiches de vigilance et de mise en garde sur le site Euréka Santé (Vidal Famille) sur l'hydroxychloroquine (Plaquenil ®) et sur l'association lopinavir/ritonavir (Kaletra ®)

31 mars 2020 => Hydroxychloroquine et lopinavir ritonavir point d information de l ansm suite a des signaux de pharmacovigilance eurekasante par vidal

1er avril 2020 => Covid 19 focus sur les protocoles d utilisation de l hydroxychloroquine et de l association lopinavir ritonavir eurekasante par vidal

 

12 avril 2020

 

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Le retour d'expérience d'un praticien hospitalier

" De son propre chef, et malgré l’opposition de plusieurs de ses confères, un praticien hospitalier lorrain suit depuis une semaine le protocole du médecin marseillais Raoult. « C’est ça ou rien », insiste ce docteur qui n’a, depuis, à déplorer aucune aggravation chez ses patients. Mieux, estimée comme perdue, une malade est déjà rentrée chez elle et un autre s’est remis en vingt-quatre heures. "

Paru le 06 avril dans le republicain-lorrain.fr => https://www.republicain-lorrain.fr/sante/2020/04/06/coronavirus-le-bilan-tres-positif-d-un-praticien-lorrain-qui-prescrit-la-chloroquine

06 avril 2020

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Quid des études sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine ?

D'après l'expérience du Pr Didier RAOULT, c'est l'association " hydroxychloroquine + azithromycine " qui fonctionne sur la diminution de la charge virale (en 6 jours), sous réserve d'être prise au début des symptômes avec un test de dépistage Covid-19 positif et/ou un scanner thoracique (à la recherche de lésions pulmonaires, pouvant être présentes chez des "porteurs sains", c'est à dire contaminés par le SARS-CoV2 mais ne présentant pas ou pas encore de symptômes), sous surveillance médicale (avec un suivi électrocardiographique à J2).

Ce n'est pas cette association médicamenteuse qui va être testée dans les études en France (y compris dans l'étude Hycovid débutée depuis le 1er avril dans 33 hôpitaux et coordonnée par le CHU d'Angers, cf. ci-dessous). Il ne faut donc pas s'attendre à ce que l'effet bénéfique potentiellement mis en évidence soit aussi franc que dans les conditions décrites par le Pr Didier RAOULT, c'est à dire telle qu'elle est utilisée (en association avec l'azithromycine, qui est un médicament antibiotique utilisé dans les infections respiratoires) pour les patient(e)s attein(e)s de Covid-19 et pris(e)s en charge en ambulatoire ou en hospitalisation à l'IHU de Marseille.

Dans l'étude parue le 20 mars dans la revue International Journal of Antimicrobial Agents, (échantillon de 20 patients Convid-19 soignés au sein de l'IHU à Marseille), il est indiqué qu'après 6j de traitement (associant hydroxychloroquine et azithromycine), " 70% des patients traités par l'hydroxychloroquine étaient guéris virologiquement. "

=> https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920300996

Dans une 2ème étude, en pré-publication le 27 mars 2020, (échantillon de 80 patients Civid-19 soignés au sein de l'IHU à Marseille) il est indiqué que " la majorité des patients (81,3%) avaient des résultats favorables et sont sortis de notre unité avec de faibles scores infectieux." " Seulement 15 % ont nécessité une oxygénothérapie ." (il s'agit toujours de la mise en oeuvre du traitement associant hydroxychloroquine et azithromycine)

=> https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/03/COVID-IHU-2-1.pdf

" Nous faisons la démonstration que la combinaison des deux traitements a un effet synergique qui inhibe totalement la réplication du virus. "

" Utilisés séparément, l'hydroxychloroquine et l'antibiotique ont un effet faible ou nul sur la production virale."

02 avril 2020

 

MAROC : Premiers patients traités à la chloroquine : Des résultats encourageants, le 05 avril 2020 => https://www.elwatan.com/edition/actualite/premiers-patients-traites-a-la-chloroquine-des-resultats-encourageants-05-04-2020

 

SENEGAL : "Nous constatons une guérison plus rapide" : Moussa Seydi, le médecin sénégalais qui s'est inspiré des travaux de Didier Raoult, le 09 avril 2020 => https://www.marianne.net/monde/nous-constatons-une-guerison-plus-rapide-moussa-seydi-le-medecin-senegalais-qui-s-est-inspire

 

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Etude française Hycovid

Cette étude a été préparée en 15 jours, le CHU d'Angers possédant un stock d’hydroxychloroquine (prévu initialement pour une autre étude). Elle est menée par le Dr Vincent Dubée médecin infectiologue et le Pr Alain Mercat, président de la commission médicale d’établissement.

L’étude sera proposée à des patients jugés "à risque", c'est à dire des personnes de plus de 75 ans, avec ou sans difficultés respiratoires (mais sans administration d'oxygène), y compris des patients en Ehpad. Les patients qui accepteront de participer à l’étude ne seront pas informés pendant le traitement s’ils sont traités par un placebo ou par de l'hydroxychloroquine.

1300 personnes pourront être inclues dans l'étude (650 recevront un placebo et 650 recevront l’hydroxychloroquine).

L’étude se déroulera dans 33 établissements, les centres étant ouverts progressivement.

Le coût de cette étude est de 850 000 euros.

 

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Centres Hospitaliers Universitaires (CHU): Amiens, CHU Île-de-France AP‐HP (4 sites), Brest, Caen, Dijon, Limoges, Nantes, Poitiers, Rennes, Saint‐Etienne, Toulouse, Tours, CHR d’Orléans.

Centres Hospitaliers : Agen, Cherbourg, Cholet, Colmar, Laval, Lorient, Le Mans, Melun Monaco, Niort, Pontoise, Quimper Saint‐Brieuc, Rezé, Roche/Yon, Saint‐Nazaire, Tourcoing, Valenciennes, Vannes, Versailles.

 

02 avril 2020

 

HYCOVID Foire aux questions sur le site Internet du CHU d'Angers

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Pour prendre connaissance des réponses du CHU d'Angers => https://www.chu-angers.fr/le-chu-angers/a-la-une/communiques-de-presse/communiques-annee-2020/etude-hycovid-foire-aux-questions-faq--93344.kjsp

 

Remarque: l'étude Hycovid n'inclut que des personnes de plus de 75 ans, la dose d'Hydroxychloroquine est faible (identique à l'étude DISCOVERY) et elle n'est pas associée à  l'Azithromycine. Si un effet très significatif est constaté il pourra être pris en compte concernant l'efficacité de l'Hydroxychloroquine mais si l’effet est faiblement significatif ou non significatif, cela ne prouvera pas que l'hydroxychloroquine n'aurait pas fonctionné à une posologie plus importante, ni que l’association Hydroxychloroquine-Azithromycine n’aurait pas donné de résultats.

 

12 avril 2020

 

L’usage hospitalier de l’hydroxycloroquine pour les cas graves, n'a pas d'intéret (et peut même se révéler délétère car le problème à ce stade n'est plus la non diffusion du virus - qui est déjà "partout" - mais la défaillance des fonctions vitales, en particulier cardiovasculaire, majore les effets secondaires du médicament. Ce qui explique les résultats négatifs mis en évidence dans ce contexte trop tardif " Aucune preuve d'une clairance antivirale rapide ou d'un bénéfice clinique avec la combinaison d'hydroxychloroquine et d'azithromycine chez les patients atteints d'une infection sévère au COVID-19 " 

=>  https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0399077X20300858

 

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" Hydrochloroquine et azithromycine comme traitement de Covid-19:

résultats d'un essai clinique non randomisé", étude publiée le 17 mars 2020

Gautret et al. (2020) Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID‐19: results of an open‐label non‐randomized clinical trial. International Journal of Antimicrobial Agents – In Press 17 March 2020 – DOI : 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949

NB: en France, l'hydroxychloroquine n'est plus délivrable en pharmacie d'officine sur prescription initiale d'un médecin généraliste (décret n° 2020-314 du 25 mars 2020). Il y a la liberté de prescription du médecin mais l'interdiction de délivrer pour le pharmacien.

 

Hydoroxychloroquine seule

 

Hydoroxychloroquine et azithromycine

 

Article en anglais => Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID‐19: results of an open‐label non‐randomized clinical trial.

 

Les prépublications de l’IHU sur le COVID-19

=> https://www.mediterranee-infection.com/pre-prints-ihu/

 

IHU - MEDITERRANNEE INFECTION

L'Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection est une "concentration d’objectifs et de moyens", concrétisée physiquement en un " bâtiment intelligent" basé sur le site de la Timone entre la Faculté de Médecine et l’hôpital de la Timone, regroupant le soin, la recherche, la surveillance et l’information sur les maladies infectieuses.

 

27 mars 2020

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Lettre ouverte du Dr Zev ZELENKO (Monroe, état de New-York)

« Je m’appelle Dr Zev Zelenko et j’exerce la médecine à Monroe, NY. Au cours des 16 dernières années, j’ai soigné environ 75 % de la population adulte de Kiryas Joel, qui est une ville de 35 000 habitants dans laquelle l’infection s’est propagée rapidement et sans contrôle avant que soient mises en place les mesures de distanciation sociale.

À ce jour, mon équipe a testé environ 200 personnes de cette ville pour Covid-19, et 65 % des résultats ont été positifs. Si l'on extrapole ces chiffres à l’ensemble de la population, cela signifie que plus de 20 000 personnes sont infectées à l’heure actuelle. Dans ce groupe, j’estime qu’il y a 1500 patients qui sont dans la catégorie à haut risque (c’est-à-dire> 60, immunodéprimés ou avec des comorbidités, etc.).

Compte tenu de l’urgence de la situation, j’ai développé le protocole de traitement suivant en milieu préhospitalier et n’ai vu que des résultats positifs.

- Tout patient souffrant d’essoufflement, quel que soit son âge est traité.
- Tout patient dans la catégorie à haut risque, même avec de légers symptômes, est traité.
- Les patients jeunes, en bonne santé et à faible risque, même présentant des symptômes, ne sont pas traités (à moins que leur situation ne change et qu’ils tombent dans la catégorie 1 ou 2).

Ma prescription est la suivante :

-        Hydroxychloroquine 200 mg deux fois par jour pendant 5 jours

-        Azithromycine 500 mg une fois par jour pendant 5 jours

-        Sulfate de zinc 220 mg une fois par jour pendant 5 jours

La justification de ma prescription repose sur les données disponibles en Chine et en Corée du Sud avec la récente étude publiée en France (sites disponibles sur demande). Nous savons que l’hydroxychloroquine aide le zinc à pénétrer dans la cellule. Nous savons que le zinc ralentit la réplication virale au sein de la cellule. Concernant l’utilisation de l’azithromycine, je postule qu’elle prévient les infections bactériennes secondaires. Ces trois médicaments sont bien connus et généralement bien tolérés, d’où un risque faible pour le patient.

Depuis jeudi dernier, mon équipe a traité environ 350 patients à Kiryas Joel et 150 autres patients dans d’autres régions de l’état de New York avec le même traitement.

Selon les retours d’information que j’ai pu obtenir des équipes médicales, nous avons eu ZÉRO mort, ZÉRO hospitalisation et ZÉRO intubation. De plus, je n’ai entendu parler d’aucun effet secondaire autre qu’environ 10 % des patients souffrant de nausées et de diarrhées temporaires.

En somme, ma recommandation urgente est de commencer le traitement en ambulatoire dès que possible conformément à ce qui précède. D’après mon expérience directe, il prévient le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), évite les hospitalisations et sauve des vies.

 

Avec beaucoup de respect,

 

Dr. Zev Zelenko "

NB: en France, l'hydroxychloroquine n'est plus délivrable en pharmacie d'officine sur prescription initiale d'un médecin généraliste (décret n° 2020-314 du 25 mars 2020). Il y a la liberté de prescription du médecin mais l'interdiction de délivrer pour le phramacien.

=> en anglais

Fichier pdf: Correspondence from dr vladimir zelenko on treatment of covid 19 in new york 

ou https://docs.google.com/document/d/1SesxgaPnpT6OfCYuaFSwXzDK4cDKMbivoALprcVFj48/edit?usp=sharing

=> en français

https://www.caducee.net/actualite-medicale/14826/covid19-un-medecin-americain-aurait-traite-avec-succes-plus-de-500-patients-avec-l-hydroxychloroquine.html

26 mars 2020

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Restriction de prescription du PLAQUENIL© (hydroxychloroquine)

Le Journal Officiel de la République française (JORF n°0074) vient de publier un “décret n° 2020-314 du 25 mars 2020” qui vient "compléter" le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire” et qui autorise entre-autre l'administration de la spécialité pharmaceutique PLAQUENIL© (hydroxychloroquine).

« Chapitre 7« Dispositions relatives à la mise à disposition de médicaments

« Art. 12-2. – Par dérogation à l’article L. 5121-8 du code de la santé publique, l’hydroxychloroquine et l’association lopinavir/ritonavir peuvent être prescrits, dispensés et administrés sous la responsabilité d’un médecin aux patients atteints par le covid-19, dans les établissements de santé qui les prennent en charge, ainsi que, pour la poursuite de leur traitement si leur état le permet et sur autorisation du prescripteur initial, à domicile.
« Les médicaments mentionnés au premier alinéa sont fournis, achetés, utilisés et pris en charge par les établissements de santé conformément à l’article L. 5123-2 du code de la santé publique.
« Ils sont vendus au public et au détail par les pharmacies à usage intérieur autorisées et pris en charge conformément aux dispositions du deuxième alinéa de l’article L. 162-17 du code de la sécurité sociale. Le cas échéant, ces dispensations donnent lieu à remboursement ou prise en charge dans ce cadre sans participation de l’assuré en application des dispositions de l’article R. 160-8 du même code. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est chargée, pour ces médicaments, d’élaborer un protocole d’utilisation thérapeutique à l’attention des professionnels de santé et d’établir les modalités d’une information adaptée à l’attention des patients.
« Le recueil d’informations concernant les effets indésirables et leur transmission au centre régional de pharmacovigilance territorialement compétent sont assurés par le professionnel de santé prenant en charge le patient dans le cadre des dispositions réglementaires en vigueur pour les médicaments bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché.
« La spécialité pharmaceutique PLAQUENIL© et les préparations à base d’hydroxychloroquine ne peuvent être dispensées par les pharmacies d’officine que dans le cadre d’une prescription initiale émanant exclusivement de spécialistes en rhumatologie, médecine interne, dermatologie, néphrologie, neurologie ou pédiatrie ou dans le cadre d’un renouvellement de prescription émanant de tout médecin.
« Afin de garantir l’approvisionnement approprié et continu des patients sur le territoire national, en officines de ville comme dans les pharmacies à usage intérieur, l’exportation des spécialités contenant l’association lopinavir/ritonavir ou de l’hydroxychloroquine est interdite. Ces dispositions ne s’appliquent pas à l’approvisionnement des collectivités relevant des articles 73 et 74 de la Constitution et de la Nouvelle-Calédonie.
« Pour l’application du présent article, sont considérés comme établissements de santé les hôpitaux des armées, l’Institution nationale des Invalides et les structures médicales opérationnelles relevant du ministre de la défense déployées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. ».

Version électronique authentifiée publiée au JO n° 0074 du 26/03/2020 => Joe 20200326 0074 0031

Ainsi, la vente et la prescription de la spécialité pharmaceutique PLAQUENIL© (hydroxychloroquine) sont possibles dans le cadre du Covid-19, y compris la vente au public en officine, sur prescription médicale (mais PAS par les médecins généralistes en prescription initiale, uniquement en renouvellement).

NB: l'hydroxychloroquine était en vente libre jusqu'au 15 janvier 2020, date à laquelle elle a été classée dans les substances vénéneuses (liste II des médicaments)  car selon l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) " la chloroquine substance de la même famille présente un potentiel génotoxique qui pourrait être similaire pour la substance hydroxychloroquine "  et selon l'ANSM (Agence national de sécurité du médicament et des produits de santé): pour " une harmonisation avec les médicaments de la même classe " 

=> Joe 20200115 0012 0013 Hydroxychloroquine sur liste II - substance vénéneuse 

26 mars 2020

 

Avis HCSP du 24 mars 2020 relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du COVID-19 (complémentaire à l’avis du 5 mars 2020)

" 2.1.2 Hydroxycholoroquine (cf. également avis du HCSP du 05 mars 2020 [1])

- L’hydroxychloroquine (spécialité uniquement disponible sous forme de comprimé pelliculé à 200 mg) est un médicament disponible depuis environ 60 ans et indiqué pour le traitement de certaines maladies articulaires d'origine inflammatoire, telles que la polyarthrite rhumatoïde, ou d'autres maladies telles que le lupus ou en prévention des lucites.

- Une étude récente documente l’activité in vitro de l’hydroxychloroquine sur le SARS-CoV2 [11]. Les données cliniques disponibles pour sous-tendre l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans l’infection au virus SARS-CoV-2 sont détaillées infra. Le schéma à évaluer dans le COVID-19 est difficile à établir. Une dose de 600 mg par jour pendant 10 jours a été évaluée dans l’étude décrite infra.

- Dans le cadre de son libellé d’autorisation de mise sur le marché (AMM), il est rapporté que l’hydroxychloroquine peut provoquer des hypoglycémies sévères et entraîner des anomalies ou une irrégularité du rythme cardiaque pouvant engager le pronostic vital. Ces anomalies sont visibles à l’électrocardiogramme (ECG). Les effets indésirables les plus fréquents sont des troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, diarrhées, vomissements), des maux de tête, une vision floue, et des éruptions cutanées. Des effets indésirables ont été rapportés notamment lors de l’utilisation au long cours de l’hydroxychloroquine chez les patients atteints d’affections rhumatologiques ou dermatologiques (notamment des atteintes de la rétine ou des cardiomyopathies). Ce médicament comporte des contre-indications notamment en cas d’association à d’autres médicaments et des mises en garde et implique des mesures contraceptives qui sont détaillées dans le résumé des caractéristiques du produit et la notice, accessibles via la base de données du médicament (voir * ci-dessous). Il est souligné dans ces éléments qu’un surdosage peut entraîner des effets indésirables graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital.

- Dans une étude observationnelle, 26 patients hospitalisés pour COVID-19 confirmée par une PCR SARS-CoV-2 positive sur un prélèvement nasopharyngé ont reçu un traitement par hydroxychloroquine à la dose de 600 mg/j pendant 10 jours (parmi lesquels 6 patients avaient également reçu de l’azithromycine). Les résultats de six de ces malades n'ont pas été analysés (3 ont été admis en réanimation, 1 est décédé, 2 ont arrêté le traitement dont un pour effet indésirable). Le critère de jugement était la négativation de la PCR SARS-CoV-2 sur les prélèvements respiratoires. Après 6 jours de traitement, 8 des 14 patients traités par hydroxychloroquine seule avaient une PCR SARS-CoV-2 négative et 6 des 6 patients ayant reçu également de l'azithromycine avaient une PCR SARS-CoV-2 négative, ce qui a fait conclure à un taux global de négativation de la PCR à J6 sous hydroxychloroquine de 70 % (14/20). Chez 16 patients hospitalisés pour COVID19 dans le même centre hospitalier et d'autres centres hospitaliers mais n'ayant pas reçu d'hydroxychloroquine, le taux de négativation de la PCR SARS-CoV-2 à J6 était de 12 %. Les auteurs concluent que le traitement par hydroxychloroquine est associé à une réduction/disparition de la charge virale SARS-CoV-2 chez des patients COVID-19 et que cet effet est renforcé par l'azithromycine [12]. Ces résultats exploratoires doivent être considérés avec prudence en raison du faible effectif de l’étude, incluant en partie des patients asymptomatiques, de l’absence de bras témoin, du critère de jugement uniquement virologique (pas de données cliniques). Ils ne permettent pas de conclure à l'efficacité clinique de l'hydroxychloroquine ou de l'association hydroxychloroquine + azithromycine, mais demandent à être confirmés (ou infirmés). En effet, ils s'intègrent dans le corpus de données précliniques qui justifient la poursuite de la recherche clinique. Ces investigations doivent se faire dans un cadre éthique et scientifique approprié, conforme aux principes des Monitored Emergency Use of Unregistered Interventions (MEURI), comme recommandé à l'issue de l'analyse systématique de la littérature récemment publiée sur le sujet [13]. De plus, il n’existe actuellement pas de données permettant d’envisager l’utilisation hors protocole de l’hydroxychloroquine en prophylaxie du COVID-19. En raison des très fortes réserves sur l’utilisation de l‘hydroxychloroquine liées au très faible niveau de preuve, tous les moyens nécessaires doivent être mobilisés pour la réalisation d’essai démonstratif. Dans l’attente, une analyse urgente des 30 à 50 premiers patients traités par hydroxychloroquine ou lopinavir/ritonavir dans la cohorte French COVID-19 selon un schéma standardisé constituera une étude exploratoire additionnelle, pour mieux encadrer l’utilisation de ces médicaments pour le traitement de l’infection à SARS-CoV-2. La posologie maximale selon l’AMM est de 600 mg par jour pour un adulte. La posologie utilisée dans l’essai européen Discovery, chez des patients hospitalisés avec une surveillance de l’ECG et des concentrations plasmatiques est la suivante : dose de charge de 400 mg deux fois par jour à J1, puis dose quotidienne de 400 mg en 1 prise par jour pendant 9 jours. Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques chez les patients recevant ce traitement pour COVID-19 et d’assurer un monitoring cardiaque. *Une information complète sur les contre-indications, mises en garde, interactions médicamenteuses et profil de sécurité figure dans le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) et la notice en vigueur des spécialités à base de lopinavir/ritonavir et d’hydroxychloroquine: http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/ Il est impératif de bien en prendre connaissance avant toute prescription et que le patient/entourage en soit éclairé. Il est nécessaire de prendre en considération, en cas d’utilisation de ces médicaments pour le traitement non encadré de tous les cas de COVID-19 confirmés ou présumés, le risque qu’une tension en approvisionnement ferait courir aux patients traités au long cours pour d’autres pathologies. "

Version intégrale de l'avis relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du COVID-19 (complémentaire à l’avis du 5 mars 2020) => Hcspa20200323 coronsarscovrecomthrap

[1] Avis du 5 mars 2020 relatif à la prise en charge des cas confirmés d’infection au virus SARSCoV-2 https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=771

 

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Mise au point: la chloroquine à l’heure de l’épidémie de COVID-19: un espoir thérapeutique ? 

Dr Gilles BERRUT (Pole de Gérontologie Clinique, CHU Nantes et Ancien président de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie) et Dr Gaëtan GAVAZZI (Service Gériatrie Clinique, Centre Hospitalo-Universitaire Grenoble-Alpes et Président du Collège National des Enseignants de Gériatries)

" À l’heure d’une épidémie qui s’annonce majeure du coronavirus COVID-19, tout espoir thérapeutique doit être considéré avec intérêt et rigueur. La chloroquine est un ancien traitement du paludisme commercialisé depuis1949. C’est sans doute une des molécules qui a été la plus prescrite dans le monde. Plus récemment, il a été repositionné par certains chercheurs comme traitement antiviral dans des contextes d’épidémie. "

Arguments pour une action anti-virale (...) et données cliniques disponibles (...).

Paru le 25 mars 2020 sur le site de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie (https://sfgg.org/actualites-covid-19/)

Article en pdf => Mise au point chloroquine et covid 19

 

12 avril 2020

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COVID-19 : Une étude sur l’hydroxychloroquine a eu un impact médiatique ...

Selon le Dr Hervé Maisonneuve c'est  grâce aux pseudo-experts ignorant les bonnes pratiques scientifiques " ... !!!

Le Dr Hervé Maisonneuve est médecin de santé publique, rédacteur du blog redactionmedicale.fr, " qui s'adresse aux professionnels de santé désirant connaître le fonctionnement et les actualités des revues biomédicales." 

Il explique son point de vue dans le Global Editorial du 2

Covid19: Une étude sur l'hydroxychloroquine a eu un impact médiatique grâce aux pseudo-experts ignorant les bonnes pratiques scientifiques 1

A NOTER: depuis le début de la pandémie Covid-19, les études sont rendues publiques en "preview" donc dès les 1ers résultats, ce qui n'est pas le processus habituel, certains résultats peuvent donc être modifiés ou corrigés au fil du temps pour une même étude, jusqu'à la validation définitive de la publication.

04 avril 2020